Registre tragique :
Le destin de Phèdre est ainsi celui de toutes les femmes de sa famille : celles-ci sont réunies dans la métonymie « ce sang » v. 15, déjà employée par Œnone « votre sang » v. 14 et dans le terme « race » v. 24. Ainsi Phèdre, comme sa mère et sa sœur, a des amours monstrueuses, mais n'en est pas responsable : « Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorable/Je péris la dernière, et la plus misérable » v. 15-16. D'ailleurs Phèdre a essayé de s'opposer à cet amour puisqu'elle parle d'Hippolyte comme « Ce prince si longtemps par moi-même opprimé » v. 21 : elle a voulu tenir à distance Hippolyte mais n'y est pas parvenue.
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